Le wombat commun (Vombatus ursinus) est l’une des trois espèces de wombat existantes de nos jours. Unique en son genre, cette espèce est depuis la disparition du wombat de Hackett (Vombatus hacketti), la seule représentante du genre Vombatus. Les deux autres espèces de wombats aujourd’hui répertoriées sont le wombat à nez poilu du Nord (Lasiorhinus krefftii) et le wombat à nez poilu du Sud (Lasiorhinus latifrons).
Cet animal se caractérise principalement par son allure de « nounours », néanmoins il reste tout de même un marsupial, qui comme les kangourous, dispose d’une poche maternelle. Cette poche à la particularité de s’ouvrir par l’arrière. Ainsi, après une gestation d’environ un mois, le petit wombat va rejoindre la poche de sa mère afin d’y rester six mois. Il restera par la suite 18 mois auprès de celle-ci avant de prendre son indépendance. La maturité sexuelle intervient vers l’âge de deux ans tandis que la longévité peut dépasser une dizaine d’années en captivité.
Ce marsupial est nocturne et est donc principalement actif durant la nuit, il passe la journée au frais dans sont terrier. Le wombat commun est par ailleurs le plus gros mammifère creusant des terriers sur cette Terre. Ses terriers peuvent atteindre plus de 20 mètres de longueur. C’est un animal solitaire qui occupe les forêts et autres prairies du Sud de l’Australie mais aussi de la Tasmanie ainsi que le l’île Flinders, située au nord-est de la Tasmanie. Chacun de ces lieux correspond à une sous-espèce du wombat commun, il en existe donc trois.
Le wombat commun n’est pas une espèce en danger selon l’UICN, l’espèce est classée en « préoccupation mineure », cependant, la dégradation de son environnement pourrait à l’avenir impacté sa survie à l’état sauvage.
Aujourd’hui, la priorité de conservation ne concerne donc pas cette espèce mais plutôt le wombat à nez poilu du Nord, aussi appelé wombat à nez poilu du Queensland, cet animal est aujourd’hui considéré comme « en danger critique d’extinction » par l’UICN. Les principales menaces qui pèsent sur cette espèce sont intimement liées à l’être humain. En effet, d’après des études scientifiques, il semblerait que le processus de rarification de cet animal serait lié à l’importation de nouvelles espèces végétales considérées comme nuisibles. L’évolution de ces espèces végétales ayant pour résultat l’amoindrissement des différents types d’herbes que le wombat à nez poilu du Nord apprécie. De plus, la destruction directe de son environnement semble également causer du mal à la survie de cette espèce.